EB Finance - 4 janvier 2021

Ce qui change en 2021 pour les indépendants

L’année 2021 est une année pleine de changements pour les indépendants. Pension minimale, congé de paternité, droit passerelle, soins de santé, voici un résumé en 5 points.

1. Pension minimale

À partir de 2021, la pension minimale pour les indépendants est augmentée de 2,65%. Le montant minimum pour une carrière passe de 1.291,69 euros à 1.325,92 euros pour un travailleur isolé et de 1.614,10 à 1.656,88 euros pour un chef de famille. Ces montants continueront à augmenter d’ici à la fin de la législature en 2024.

2. Calcul de pension similaire pour les indépendants et les salariés

Le coefficient de correction pour les pensions d’indépendant a été supprimé. Le 1er janvier 2021, le coefficient pour chaque année de carrière après le 31 décembre 2020 ne sera plus appliqué. Grâce à cette réforme, un indépendant ayant un revenu annuel de 30.000 euros recevra des droits de pension supplémentaires à hauteur de 127,35 euros par an.

3. Congé de paternité

À partir du 1er janvier 2021, ce congé s’élèvera à 15 jours (ou 30 demi-jours). En janvier 2023, ces 15 jours passeront à 20 jours (ou 40 demi-jours). Aujourd’hui, ce type de congé est rémunéré de 83,26 euros par jour.

4. Droit passerelle

Lors de l’annonce de 38 nouvelles mesures du gouvernement fédéral contre le coronavirus, il a été mentionné de la mise en œuvre d’un nouveau droit passerelle (à partir de janvier 2021) pour les indépendants qui subissent une interruption de leur activité ou une baisse de leur chiffre d’affaires.

« Les deux formes actuelles de droit passerelle – celle d’aide à la relance et celle de crise – seront fusionnées en un droit passerelle de crise unique », selon les explications du cabinet du ministre David Clarinval.

5. Plan d’apurement avec maintien du remboursement des soins de santé

Les indépendants qui ont bénéficié en 2020 d’un report de leurs cotisations sociales (en raison de la crise liée à l’épidémie de coronavirus) pourront demander un plan d’apurement en 2021 d’une durée maximum d’un an pour les cotisations relatives à 2020 ayant bénéficié de la mesure de report.

Ce plan d’apurement n’entraînera aucune majoration pour retard et n’aura aucun impact sur les prestations familiales, l’assurance incapacité de travail, l’assurance maternité, l’aide à la maternité, l’allocation de paternité, la pension, etc.

L’obligation pour bénéficier de ce remboursement, être en règle de cotisations sociales pour la deuxième année précédant celle pour laquelle le remboursement est demandé – soit les cotisations 2020 pour les remboursements en 2022.

Sources : Lecho.be