La nécessité d’une couverture spécialisée pour la protection de vos œuvres et objets d’art
Les collectionneurs sont des passionnés parfois privilégiés mais ils n’échappent pas pour autant aux aléas de la vie quotidienne : incendie, dégât des eaux, maladresse, cambriolages… Mieux vaut être bien renseigné et bien assuré.
Pourtant, selon certaines études, près de deux tiers des collections recensées chez nous seraient « sous-assurées » ou ne seraient même pas assurées du tout !
Les raisons de ce manque d’engouement peuvent être diverses et variées. Il y a les dilettantes ou les réfractaires à toute tâche administrative qui ignorent même parfois la valeur réelle de leur patrimoine, ceux qui refusent de transformer leur domicile en Fort-Knox, d’autres qui rechignent à la dépense ou encore des collectionneurs plus modestes qui ne sentent pas concernés par la communication haut de gamme des assureurs spécialisés en objets d’art. Mais il existe aussi certains collectionneurs qui pensent que leur collection est déjà couverte via le contrat global contenu de leur maison, appelé souvent « police incendie » dans le jargon des assureurs. Ce n’est malheureusement souvent pas le cas ou alors seulement très partiellement.
Ne prenez donc pas de risques inutiles, renseignez-vous auprès d’un courtier spécialisé, les primes demandées par les compagnies d’assurance sont toujours adaptées et relativement accessibles en fonction des différents patrimoines à préserver… D’autant qu’on a souvent les moyens de sa collection !
Le B.A.-BA
Ainsi, un contrat « standard » prend globalement en compte le vol, l’incendie, le dégât des eaux, le bris accidentel ou la mauvaise manipulation. Par contre, sont toujours exclus l’usure graduelle, les mauvaises conditions de conservation, le manque d’entretien, les guerres et accidents nucléaires, la fraude ou la saisie par le fisc… on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre !
Un contrat spécialisé pour les objets d’art comprend généralement trois spécificités particulières : les garanties « Tous Risques sauf » – les limites d’indemnité par objet – la base sur laquelle l’indemnité est calculée en cas de sinistre. Pensez tout de même à bien vérifier certains cas de figure qui sont notés dans le chapitre « exclusions » … il y a parfois des mauvaises surprises.
Faites attention également, certains contrats utilisent l’appellation « Tous Risques » mais sont en réalité des polices de type « périls nommés » (comme une simple assurance « incendie »).
Et puisque vous voilà désormais bien assurés, comment serez-vous remboursés en cas de sinistre ?
Une des bases essentielles de l’assurance d’œuvres d’art est la valeur agréée. C’est-à-dire que la valeur assurée d’une œuvre est fixée de commun accord avec l’assuré au départ du contrat, sur base d’une estimation ou bien sur base d’une facture d’achat. En cas de sinistre total, c’est cette valeur qui sera indemnisée. Il est donc primordial de détenir un document comptable ou de faire une expertise en bonne et due forme de votre collection. Une fois que la liste est établie et estimée, elle sera annexée au contrat et en fera définitivement partie intégrante, il n’y aura donc plus aucune discussion possible.
Pour bénéficier de cette tranquillité d’esprit, le courtier reste l’interlocuteur privilégié pour préparer une démarche parfois laborieuse mais indispensable et ainsi récupérer auprès de votre assurance, le cas échéant, le juste prix des biens assurés… la valeur sentimentale évidemment incalculable est malheureusement non-inclue !