EB Insurance - 15 juin 2021

La tendance du vélo électrique, tour d’horizon sur ce moyen de transport en pleine croissance

Rouler en vélo électrique, c’est amusant, bon pour le moral, pour la santé, le portefeuille et la planète. Mais savez-vous lequel est fait pour vous ? Découvrez comment choisir, assurer et financer votre nouveau VAE, ainsi que les primes,… Tour d’horizon sur ce moyen de transport en pleine croissance.

Les avantages

la santé : comparé à d’autres engins de mobilité douce, le vélo électrique sollicite vos muscles puisqu’il ne fait que vous assister au pédalage quand vous le lui demandez. Vous êtes donc en mouvement, tout comme sur une bicyclette classique, mais avec la possibilité de réduire l’effort à tout moment.

Incite à abandonner la voiture : Peu importe la distance, le vélo électrique vous motivera et vous serez moins effrayé à l’idée de vous lancer dans de faux plats kilométriques. De quoi réfléchir à deux fois avant de sortir la voiture du garage.

Offre un gain de temps, surtout en ville: les longues heures d’attente dans les embouteillages, vous connaissez ? Avec un vélo électrique, vous pouvez vous faufiler partout grâce aux nombreux pistes cyclables. Sachant que les zones 30 se multiplient et qu’un VAE vous propulse à une vitesse de 25 km/h, pas sûr que la voiture reste l’alternative la plus rapide ! Finalement, plus besoin de parking.

S’adapte à votre rythme : les vélos électriques proposent plusieurs niveaux ou modes de conduite (tour, turbo, sport…). C’est vous qui choisissez l’effort que vous voulez fournir et la vitesse. Vous pouvez facilement alterner les trajets plus « sportifs » avec des balades plus relaxantes, le tout en fonction de votre condition physique.

Bien moins cher que la voiture : Pas d’impôts ni de taxes, pas de parcmètre à nourrir et un prix d’achat beaucoup moins conséquent. Sans parler du carburant : là où l’essence et le diesel coûtent cher, la dépense en électricité reste négligeable (environ 1,5 euros tous les 1 000 km).

Plus flexible que les transports en commun : s’il est rare que le bus vous dépose au pas de votre porte à 3 heures du matin ou que la gare se situe en face de votre lieu de travail, le vélo électrique vous emmène partout, porte à porte, à n’importe quelle heure.

Écologique : si l’on tient compte de la production, de la maintenance et de l’électricité, le vélo électrique a un bilan carbone de 22 g CO2/km. Sachant que la voiture personnelle en produit 271 g/passager/km, le calcul est vite fait. Le VAE peut donc constituer une partie de la solution à la crise climatique, mais également à l’engorgement des villes.


Inconvénients

Modèles assez lourds et encombrants : un vélo classique pèse entre 6 et 9 kg. Pour sa version électrique, comptez entre 15 et 30 kg. En cause ? Le poids des batteries et du moteur. Un vélo lourd est aussi plus difficile à transporter ou à monter dans les escaliers.

Cher à l’achat : le prix reste le principal frein pour beaucoup. Comptez entre 800 à 4 000 euros. Cela dit, si vous mettez les choses en perspective et additionnez les économies sur quelques années, il s’agit d’un très bon investissement.

Attise les convoitises : 30 296 bicyclettes ont été volées en 2019 en Belgique. Et au vu de leur prix, les vélos électriques sont les nouvelles cibles des revendeurs illégaux. Il faut donc être extrêmement vigilant dès lors qu’on laisse son vélo sans surveillance, et penser à l’assurer.

La météo : là où la voiture et les transports garantissent d’être au sec, le VAE reste un vélo, et quand on roule à vélo sous la pluie, le plaisir est réduit à 0.

Sources : Ecoconso, Mobilité Wallonie.

 

Public cible

Le VAE est idéal pour tous ceux qui souhaitent profiter des nombreux avantages et penser durable.

Il sera particulièrement intéressant pour les navetteurs qui veulent plus rapidement parcourir la distance entre leur domicile et leur lieu de travail sans avoir à combiner des transports en commun. Mais il est également très judicieux de l’utiliser en intermodalité : vous habitez trop loin de la station pour abandonner la voiture au profit du métro ? Roulez jusqu’à la station, utilisez les trains qui sont de plus en plus équipés à accueillir des VAE.

 

Profil type

Selon une étude de Traxio Velo, 470 000 vélos ont été vendus en Belgique en 2019, et pas moins de 51 % étaient des vélos électriques. Si ces dernières années, le VAE était surtout populaire parmi les gens âgés de 50 à 60 ans dans un cadre récréatif, on constate une belle augmentation dans la tranche d’âge des actifs de 40 à 50 ans. Cela veut dire que son utilisation pour faire la navette grimpe en flèche.

Source : O2O

 

Quel type de vélo correspond à mes attentes ?

Il existe autant de types de vélos à assistance électrique que de vélos standards. À chaque vélo correspond une utilisation, un budget et un design. Vélos de ville ou de randonnée, VTT, vélos cargos, vélos rapides (Speed Pedelec)… Vous l’aurez compris, pour bien choisir, il faut comparer les modèles. Mais avant tout, déterminer l’utilisation que vous en ferez en prenant en compte la distance moyenne à parcourir, la fréquence, la vitesse désirée et le type de trajets à effectuer.

 

Quel vélo pour quelle utilité ?

Pour effectuer des petits trajets de quartier ou pour vous rendre au travail, un vélo électrique standard sera le compagnon idéal. Il permet déjà une vitesse jusqu’à 25 km/h.

Si vous êtes friand d’intermodalité ou envisagez de devoir porter votre vélo à la main, optez pour un vélo pliant, compact, mais plus cher. Niveau poids, un vélo électrique léger pèse autour de 13 kilos, alors que certains peuvent peser jusqu’à 25 kg.

Pour transporter des courses lourdes ou vos enfants, le vélo électrique cargo reste le meilleur choix puisqu’il permet d’y installer plusieurs sièges.

Pour les trajets plus extrêmes, il existe des VTT électriques ou des vélos électriques de course. Si l’itinéraire s’avère endommagé, optez pour des suspensions avant et arrière et de gros pneus robustes.

Pour de très longs trajets, orientez-vous plutôt vers un Speed Pedelec, plus rapide, ou un modèle avec une batterie qui privilégie l’autonomie.

 

Quels sont les critères à prendre en compte ?

Outre le type de vélo, il y a d’autres paramètres qui entrent en compte pour déterminer votre choix. En plus du prix, soyez attentifs à la mécanique, le moteur, la batterie et l’assistance.

Il existe deux types de moteurs sur les vélos électriques : ceux dans la roue (avant ou arrière) et ceux placés au centre. Un moteur central vous offrira une meilleure stabilité et tenue de route optimisée.

Concernant la batterie, la majorité des modèles disponibles sont équipés d’une batterie lithium-ion. La caractéristique la plus importante est sa capacité, donnée en Wh (watt-heure). Généralement, l’autonomie d’un vélo électrique est de 40 à 100 km.

L’assistance au pédalage fonctionne soit par capteur de mouvement, soit par capteur de force. Le capteur de mouvement ne prend pas en compte votre rythme de pédalage et met un peu de temps à s’activer. Le système avec capteur de force enclenche directement l’assistance. C’est plus intuitif et régulier, donc optimal pour ceux qui doivent faire de fréquents arrêts.

 

Quelles sont mes obligations légales ?

Le VAE classique (25 km/h)

C’est celui que vous croisez la plupart du temps. La puissance de son moteur est limitée à 250W, l’assistance doit se couper à partir de 25 km/h et ne fonctionner que si vous pédalez en même temps. Il est assimilé à un vélo « normal » par la législation européenne et doit donc respecter les mêmes règles du Code de la route. Il est recommandé de contracter une RC familiale.

Le Speed Pedelec (45 km/h)

C’est un vélo électrique dont le moteur peut atteindre 4 000 W. L’assistance se coupe à 45 km/h et ici aussi, l’assistance ne fonctionne que si on pédale en même temps. Dès cette vitesse atteinte, il est considéré comme un cyclomoteur (de type mobylette) et d’autres obligations légales sont obligatoires: casque, immatriculation, avoir minimum 16 ans et le permis de conduire cyclomoteur (AM) ou le permis B.


Quels sont les financements possibles ?

Pour l’achat d’un vélo à assistance électrique, l’offre commence aux alentours de 800 euros. C’est autour de 1 600 euros que vous aurez le plus de choix et un rapport qualité-prix intéressant. Les derniers modèles haut de gamme peuvent monter aux alentours des 4 000 euros. Sans compter le Speed Pedelec, qui varie entre 3 000 et 10 000 euros.

Au prix d’achat, il ne faut pas oublier d’ajouter les coûts d’utilisation, les éventuels entretiens et réparations ainsi que l’électricité nécessaire à la recharge de la batterie. Si l’électricité ne coûte pratiquement rien, il en va autrement pour les entretiens et le prix des pièces à remplacer. Ces réparations vont dépendre du nombre de kilomètres réalisés, de votre style de conduite, du soin apporté à l’engin, etc. Enfin, le budget pour bien s’équiper et rouler de façon sécurisée n’est pas à négliger : casque éventuel, sacoches, vêtements de pluie, cadenas, assurances …


Comment financer* ?

Pour vous aider à financer votre envie d’une mobilité plus douce, il y a trois pistes à explorer :

Se renseigner sur les primes : certaines communes, provinces ou Régions offrent une prime ou une aide à l’achat d’un vélo électrique neuf. Le montant octroyé varie généralement entre 50 et 250 euros (Uccle 250 euros) et peut même grimper jusqu’à 505 euros en Région Bruxelloise si vous radiez votre plaque de voiture (prime Bruxell’Air).

Faire jouer l’indemnité vélo auprès de votre employeur : comme pour la voiture, un employeur peut participer aux frais de transport de ses employés cyclistes. Ce n’est pas une obligation, mais beaucoup y concèdent puisque le vélo n’a que du positif, aussi bien pour la planète que pour le moral. Cette indemnité peut aller jusqu’à 0,24 euro/km, et la bonne nouvelle, c’est qu’elle n’est pas soumise à l’impôt.

Contracter un prêt intéressant* : La mobilité douce est principalement un moyen de mieux vivre ensemble et de respecter la planète. Les banques ont donc tout avantage à promouvoir ce moyen de transport grâce à des prêts avantageux spécialement prévus pour financer des achats écologiques et de mobilité douce.

 

Sources : Lez Brussels, Ecoconso et Bnpparibasfortis.be

*Sous réserve d’acceptation de votre demande